Mon cycle de vie

Janvier, février, mars

En plein cœur de l’hiver, écoutez déjà nos chants. Ils vous racontent la prise de possession du territoire et les rencontres entre mâles et femelles. Vous serez parfois étonnés du remue-ménage qui agite notre colonie.

Avril, mai, juin

Tendez l’oreille, ouvrez l’œil…: écoutez nos chants de séduction, observez nos parades, nos poursuites endiablées et notre détermination à défendre notre nid… Observez nos va-et-vient incessants ! Nous nous relayons pour couver nos œufs et, par la suite, pour nourrir nos jeunes.

Juillet, août, septembre

En été, alors que certains d’entre nous assurent une nouvelle nichée (il nous arrive d’en avoir jusqu’à quatre par saison), la mue progressive renouvelle notre plumage. Pour nous aider, nous prenons des bains de sable, de poussière, de gravier ou de terre sèche. Nous, les juvéniles, nous explorons en bande les environs pour apprendre toute une série de comportements : vivre ensemble, rencontrer d’autres espèces, réagir en cas de danger, …

Octobre, novembre, décembre

Nous connaissons bien notre quartier. Nous passons volontiers des lieux de nourrissage aux sites de baignade et de nettoyage du plumage. Le soir, peu de temps avant le coucher du soleil, certains d’entre nous peuvent regagner une cavité mais la plupart d’entre nous se rassemblent dans différents lieux appelés dortoirs, tels que des arbres, des arbustes, des haies ou encore des plantes grimpantes. Nous passons ainsi la nuit à l’abri des prédateurs.

Nidification

La couvaison des œufs dure plus ou moins 14 jours et est assurée par les deux parents. La nichée des moineaux domestiques compte de trois à cinq jeunes.

A leur naissance, les poussins sont d’abord nourris d’insectes, indispensables à leur croissance (apport en protéines). Progressivement, leur régime alimentaire devient végétal, constitué en grande partie de graines diverses. Les deux parents assurent le nourrissage. 

Après plus ou moins 14 jours au nid, les juvéniles sortent du nid. Vous les verrez malhabiles et vulnérables dans les buissons, à même le sol ou sur n’importe quel support. A ce stade, ils sont encore dépendants de leurs parents pour le nourrissage (la becquée). Ils quémandent à grands renforts de piaillement, frétillant des ailes, le bec largement ouvert. 

En plus ou moins 10 jours après la sortie du nid, le juvénile prend de l’autonomie et est de plus en plus capable de se nourrir seul. Les commissures, si distinctives des jeunes oiseaux, disparaissent progressivement et il sera de plus en plus difficile de les distinguer des femelles. 
Progressivement, tout au long des mois suivants la mue fait évoluer le plumage de l’oiseau. A la fin de l’automne, les jeunes oiseaux disposent d’un plumage tout neuf qui permet de distinguer le mâle et la femelle.

Au printemps suivant, un an après sa naissance, il sera capable de se reproduire et, si tout va bien, d’élever sa progéniture. 

Envie d’en savoir plus ?