Agir sur le bâti

Découvrez le Cahier Habitat Vivant. Ce cahier apporte un éclairage approfondi sur le quatrième coup de main. Il s’adresse principalement aux architectes, urbanistes et propriétaires. Le Cahier a pour objectif de présenter les différents aménagements possibles à réaliser sur un bâtiment, lors de projets de construction ou de rénovation. 

Les trous de boulin

Présents dans d’innombrables maisons bruxelloises, les trous de boulin conviennent parfaitement pour la nidification des moineaux (et d’autres oiseaux). Profitez de la présence d’un échafaudage en façade pour les inspecter. Selon la configuration (présence ou non d’un élément décoratif devant le trou de boulin), une ouverture peut être aménagée ou, au contraire, un dispositif limitant l’accès aux petits oiseaux.

La corniche

Le bac de la corniche contient souvent des volumes creux dans lesquels les moineaux aiment nicher s’ils y trouvent un accès. Dans les corniches en bois, il est aisé de percer des trous d’envol (diamètre 35 mm) et de créer de nombreuses cavités. 

Les tuiles

Les espaces entre la sous-toiture et les tuiles peuvent être investis par les oiseaux. Lors de travaux de toiture (et d’isolation en général), l’accès à ces espaces sont souvent condamnés. De plus, l’isolation d’une toiture crée un effet de surchauffe en sous-toiture, ce qui ne permet plus aux moineaux d’y nicher. Nous conseillons dans ce cas d’aménager de nouveaux espaces dédiés, dans la corniche ou au niveau des rives par exemple. Si le toit n’est pas isolé, des espaces dédiés peuvent être conçus en sous-toiture.

La tuile de rive

Dans les toitures anciennes, des cavités sont souvent présentes au niveau des tuiles de rive. Lors des rénovations, il est possible de les conserver et de prévoir des trous d’envol intégrés dans les planches de rive.

Nichoirs intégrés

Lors des travaux de construction, il est possible d’intégrer directement des nichoirs dans la maçonnerie ou dans le bardage en bois. Ces dispositifs peuvent être très discrets. Il peut aussi être possible de les utiliser pour rythmer la façade. Une attention particulière sera apportée à la continuité du matériau isolant à l’arrière du nichoir.


Elisa Ruwet, coordinatrice du Groupe de Travail Habitat vivant, en parle avec Thomas Jean de La Minute Sauvage :