Les dispositifs intégrés

Au lieu de les apposer sur un mur, certains nichoirs peuvent être totalement intégrés dans l’épaisseur de la paroi. Une solution aux nombreux avantages.

De nombreux modèles

De nombreux modèles de dispositifs de nidification existent sur le marché. Ils diffèrent par leur taille, le nombre de cavités, le nombre d’accès à chaque cavité, la taille du trou d’envol, le matériau en fonction de l’espèce auxquels ils sont destinés.

Les modèles en béton de bois (fibres de bois compactées et collées) sont recommandés pour être intégrés dans le bâti. Ces éléments sont très résistants aux intempéries et sont bien plus pérennes que les nichoirs simples en bois. Leur inertie thermique est également un point positif.

Isolation et pont thermique

Les nichoirs sont généralement placés dans la couche d’isolation d’un mur isolé par l’extérieur ou intégré dans le parement. Une couche d’isolant plus performant sera placée derrière le gîte ou le nichoir pour éviter les ponts thermiques.

Visibilité des dispositifs

Les nichoirs intégrés sont souvent très discrets. Il est néanmoins possible d’encore réduire leur visibilité soit en les peignant d’une couleur appropriée soit en les masquant derrière un parement (bardage bois, brique de parement) pour ne laisser apparaître que le trou d’envol. L’aménagement devient alors quasiment invisible. A contrario, le choix est parfois fait d’exploiter les nichoirs pour donner du rythme à la façade.

Exemples d’aménagements

Rue Hôtel des Monnaies (Saint-Gilles), construction neuve, réalisée par le Service Contrat de Quartier, nichoirs à moineaux en béton de bois peint pour assurer une discrétion totale.

Avenue Clays (Schaerbeek), maison particulière, nichoirs à chauves-souris en béton de bois, intégration des dispositifs dans l’épaisseur de l’isolant et du crépis (isolation du mur mitoyen par l’extérieur).

Parc Pierre Paulus, rénovation du parc communal, nichoirs à moineaux en béton de bois, intégrés dans la maçonnerie, deux cavités par nichoirs.